DES HABITUDES
Un couple marié, de plus de douze ans, partage presque le même week-end l’après-midi, la même conversation:
Lui, commence à la contrarier :
-Je sais bien, que je suis exigeant, insatisfait, jaloux. Si je t’aime si mal, c’est que je t’aime trop… si ce pauvre amour n’était plus heureuse, et si tu n’étais pour moi tout ce qui compte au monde.
Elle répond :
-Chérie, explique moi pourquoi tu dis : “ma voiture, mes livres…”. Pourquoi c’est avec mon argent à moi que tu veux acheter ces choses. Pourquoi ces mots, le tien, le mien? Si tu m’aimes bien, tu dirais “nos livres, notre voiture”.
Il fait le chef de la maison et il répond :
-Il faut de te savoir faible et fragile, il faut à sécurité et que tu te sentes tout petite. Tu ris trop fort, je t’aime beaucoup moins.
Je t’aime par conformité de goût. Ah! me sois pas méchante, avec moi, ma chérie!
Elle le regarde dans les yeux et crie :
-C’est n’est pas juste! Quand tu m’as fait mal, je tente de te le rendre. Mais ça n’est jamais possible!
Il essaie de défaire, comme si elle était une glace au chocolat, et lui parle à voix basse :
-C’est déjà beaucoup d’être à côte pour souffrir entre nous, sans trop se taire. Et l’un est plus exigeant, ou qu’n est trop sensible.
C’est de cette erreur que nous souffrons. C’est humiliant, on est donc touts le mêmes? On a beau dire, au fond, on a des habitudes.
Ne soyons pas trop exigeants; le bonheur n’est pas accessible à toutes les sortes de gens.
Nous souffrirons…pendant quelque temps, et il y aura toi y aura moi. Alors,tu n’oublies rien?… C’est bien, qu’elle effort il faut faire, hein? dans nos têtes pour revoir les amants que nous avons été!
Lui la prend et l’embrasse, elle se fusionne dans ses bras.