DICTATURE MODERNE
La vielle a empêché Jules, mais il n’est pas pressé de le voir, il traverse la cour noir et ne pense à rien d’autre en poussant des cris de loco. Son regard voyage sans cesse, puis il revient à la source. Il étudie ce mélange parfaite.
Il se sent incompatible, la liberté politique d’un gouvernement a le principe de l’égalité devant la loi. Avec une confusion de pouvoirs qui donne profit au pouvoir législatif, il peut arriver qu’un dictateur parvienne au pouvoir légalement.
Il y a pas longtemps quelqu’un lui a dit: “Jules César en 48-44 avant JC, il n’avait de compte à rendre à personne, il détenait tous les pouvoirs”.
Mais des nous jours, il faut des crises politiques et sociales pour que les dictateurs concentrent tous les pouvoirs et utiliser les masses médiatiques pour un rôle dans la promotion de ses idées.
Il est paradoxal d’écrire qu’une dictature peut stabiliser un pays, c’est pourtant une cruelle réalité. Une des méthodes les plus efficaces pour déstabiliser une démocratie, c’est une acte volontaire, le “chaos”. Pour créer une politique que ne pourrait pas naître sans déstabiliser un système.
C’est connu et ça marche à tous les coups!
Jules est perplexe, Il pense juger un pays sur les seuls critères détracteurs d’autres pays, n’est pas crédible. Un vrai démocratie à l’état pur n’existe pas.
Sans même savoir la version courte ou la version longue, Jules a la tête envahie, aujourd’hui c’est une colonie, et il a compris le jour de leur victoire sera celui de sa défaite. Ce qui ne le empêche pas de vouloir intervenir.
La vielle l’a prévenu, le jour ou elle partait de la grande maison de son enfance, exilé de son Allemagne natale, elle veut vous avertir que celui qui utilise des moyens de répression, sur le plan économique, socio-culturel, des abus d’autorité, c’est une personne avec une forme d’aliénation de la personnalité humaine.
Et le non respecte de les libertés fondamentales du citoyen donne une psychose permanente dans la société dans un climat de méfiance par l’omniprésence des forces de l’État.
Pour Jules, la vie des gens n’est pas un facteur de préoccupation pour les fins politiques, puisque leur but n’est pas d’assurer une bonne démocratie, si non d’assurer les intérêts dont ils tirent avantages.
Il est claire de dire qu’une “dictature moderne”, est incompatible avec la liberté politique, c’est le pouvoir par la terreur; non ce qui ne va pas du tout, à la longue, les émotions s’effritent, la frilosité résiste.
De mon côté, je sais bien que je ne veux pas vivre dans la froide Europe. Passons passons sur le désordre et la force d’insecte qu’il faut pour le traverser. Je suis un bousier qui pousse sa vie devant lui.